SAINT-MAXIMIN-en-uzege
(france)

 


MAISON JEAN RACINE
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Aucune preuve ne permet de situer avec exactitude l’emplacement de la 
« fort jolie maison » signalée par Jean Racine dans une lettre adressée à son cousin Vitard, le 15 novembre 1661 et que son oncle, le chanoine Sconin, fait achever à Saint-Maximin. 
La tradition orale locale nomme  « Maison Racine » une belle demeure du XVIIe siècle attenante au château et qui, dans sa partie nord, englobe une partie du mur de celui-ci. La petite tour, accolée à l’entrée de cette demeure, est dite « Tour Racine » par cette même tradition locale.  

La tour Racine et la Dîme

L’inconvénient est que cette maison, située près de l’église, a été vendue à la Révolution comme bien d’église : 

« Une ancienne maison claustrale, basse-cour et jardin, contre le château de Monsieur de Saint-Maximin, avec au sud l’église et le cimetière... le tout évalué à 2000 livres » (AD Nîmes Q. 76 N°38 et Q 181).

Là habitait, en 1789, le curé de Saint-Maximin : Antoine Denis Rafin.
La seule explication, dans l’attente de nouvelles découvertes, est que, au moment de la sécularisation du Chapitre Cathédrale d’Uzès, alors qu’il s’apprêtait à acheter tout le château de Saint-Maximin, seigneurie et droits féodaux compris (AD Nîmes 2 E 81/24), Antoine Sconin d’Argenvilliers, neveu et héritier du chanoine, ait cédé ou vendu tout ou partie de la maison que son oncle avait fait construire pour en faire le futur presbytère.

Sans parler du style architectural qui correspond bien à l’époque de la construction de la Maison Sconin, deux faits viennent conforter cette hypothèse :
 
1)   les habitants de Saint-Maximin nomment « la dîme » la petite ouverture en plein cintre, nantie d’une grille et fermée par un volet, percée dans le beau mur de la Maison Racine, à proximité de la Tour Racine. Ils rapportent que les fidèles venaient glisser là leurs offrandes. Un des anciens propriétaires confirme qu’il y avait, au fond de cette niche , une sculpture de deux mains en « recevant ». Elle fut détruite, il y a quelques années, lorsqu’il fallut aménager un espace pour les animaux d’une exploitation agricole. 
(source : Mme V., restauratrice de la Maison Racine en 1980).
  
2) La maison actuelle a été amputée d’une partie de sa surface lors de la construction, dans l’église, au XIXe siècle, de la chapelle Saint-Joseph (archives communales). Auparavant, elle présentait une façade d’une plus grande régularité, plus ample, correspondant mieux à « la fort jolie maison…la plus régulière…de tout Usez. » (Lettre de Jean Racine à M. Vitart, 15 novembre 1661).  

La dîme


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