SAINT-MAXIMIN-en-uzege
(france)



HISTOIRE



Depuis la route d’Uzès à Remoulins, à environ 4 kilomètres de la cité d’Uzès, on peut apercevoir, accroché au flanc de la colline, merveilleusement exposé, le village  aux trois clochers : Saint-Maximin

Le site de Saint-Maximin est occupé dès l’époque s'étendant de la fin du Néolithique jusqu'à l'âge du cuivre, comme le prouve la statue-ménhir, gravée, (Musée de Nîmes) découverte en 1997. Les monnaies antiques et les fragments de mosaïques qui ont été fréquemment exhumés attestent d'une occupation gallo-romaine. Les Romains y laissent une formidable empreinte, celle de la canalisation de l’aqueduc qui, reliant la fontaine de l’Eure (Uzès) à Nîmes,traversait la commune au sud du village. 

Le Moyen-Age y laisse de nombreuses traces comme celles des fours de Pégaus ou Pégots (vases utilitaires à bec typiques du Haut Moyen-Age).

Au Moyen-Age, la localité (Castrum Sancti Maximi) est suffisamment riche, voire importante, ne serait-ce que d’un point de vue statégique car située
en surplomb d’une des vallées donnant accès à la Cité d’Uzès, pour attirer l’intérêt et la convoitise du comte de Toulouse (1096). Par la suite, et jusque dans les années révolutionnaires, les histoires du village et du château seront intimement liées.            

 Le XIXe siècle est des plus favorables à la commune. Elle bénéficie alors de la découverte et de l’exploitation de phosphate sur son territoire. 

Sa population grossit. L’église est agrandie et embellie, une école communale construite, un Hôtel de la Mairie élevé, fièrement, au cœur du village.  
La fermeture des mines met un frein à cette évolution. Tout au long de la première moitié du XXe siècle,la commune se dépeuple lentement.

 A partir des années 60, elle reprend vigueur grâce à l’apport touristique dont bénéficie l’Uzège. 

Des maisons sont restaurées, des murs rebâtis, des jardins recréés. Le beau village se réveille. A nouveau la vie s’installe dans ses rues et venelles tortueuses et dans ses alentours.



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